lundi 30 mai 2011

Avec Herman Kock, "LE DINER" est plutôt indigeste et l'arrière goût est ambigu...


La presse en parle... Les exemplaires se vendent par milliers aux Pays-Bas et maintenant en France.
Présenté comme un mélange explosif de "Festen" (le film de Vinterberg) et d'"Orange mécanique" c'est dire que ce roman ne s'annonce pas comme un roman à l'eau de rose à la Marc Levy...
Le narrateur, anti-héros, caricature de la bourgeoisie hollandaise, accompagné de son épouse retrouve son frère, futur premier ministre et sa femme dans un grand restaurant de la ville. Le repas n'a rien de détendu, et les remarques entre les 2 frères et avec le personnel du restaurant montrent une réelle tension qui cache des secrets et des haines. En effet;, les enfants de ces 2 couples ont commis un acte horrible. Faut-il se taire ou les dénoncer à la police ? Voilà une situation "extrème" qui montre les limites de la protection des siens et de la morale.
Le héros est plus que troublant et ambigu et on assiste à ce repas avec gêne et parfois dégoût...
Je n'avais pas pu finir le livre d'Eric Emmanuel Schmitt "La part de l'autre" qui conte de manière uchronique le double portrait d'Adolf Hitler et d'Adolph H, l'autre Hitler "possible" si l'Académie des Beaux Arts ne lui avait pas refusé son entrée.
Je trouve le même sentiment de malaise à lire LE DINER, celui d'avoir du mal partager les pensées de ces personnages extrèmes.
Ai donc du mal à vouloir partager ce dîner avec vous !
mais vous avez peut-être faim tout de même !

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