mercredi 30 juin 2010

GRAND PRIX de Marvano : Courir pour l'histoire.... et Histoire de courses


Je suis grand FAN du dessin et des albums du grand dessinateur hollandais Mark Van Oppen alias MARVANO : Dallas Barr, La Guerre éternelle, Berlin... C'est un Grand de la nouvelle ligne claire. Son traît au pinceau est superbe et il nous offre des dessins de bolides mythiques après avoir croqués d'innombrables vaisseaux spatiaux (dans Dallas Barr) et avions de la WW II (Berlin, 3 tomes).
Avec GRAND PRIX (prévu en 3 tomes) il imagine comment Hitler décide de faire de ces têtes brûlées les héros du régime nazi. Le cadre est vite posée mais dans ce premier tome, les situations et personnages se succèdent très vite et il manque un fil conducteur fort. Le personnage central n'apparaît pas assez et surtout s'exprime trop peu... Les 2 tomes suivants sont déjà présentés et le titre du second augure d'un grand duel au volant...
A voir : La très belle page de garde représentants les circuits empruntés par les bolides (Montlhéry, Nürburgring, Pescara...) avec impression argent !
A noter : La préface du mythique Jacky Ickx !
pour finir un TRES BEL ALBUM... malgré une histoire encore une fois (voir Long John Silver) un peu lente.

samedi 19 juin 2010

Une Histoire humaine et dévastante...

Le bandeau de la version poche de "La route" est vraie ! ce livre est un chef-d'œuvre ! Le monde est dévasté, couvert de cendres... l'Apocalypse a eu lieu ?... on ne sait pas, mais le monde est au bord de l'extinction. Un homme et son fils errent en poussant un caddie et marchent vers la mer. Ils ont faim, ils ont peur. Au fil des «nuits obscures au-delà de l'obscur», des «jours chaque jour plus gris que celui d'avant», ils arpentent un continent désolé, des campagnes ruinées, des villes mortes... J'ai adoré ce rythme, cette austère lenteur, cette description d'un monde lugubre... Pourquoi ? Parce que Mc Carthy nous offre un chef d'œuvre entre philosophie et roman. Je ne veux pas voir l'adaptation ciné malgré la présence de Vigo Mortensen (que je trouve bien choisit pour le rôle de l'Homme) mais je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur le livre !
A la question de son fils : “Qu’est-ce que tu as jamais fait de plus courageux ?”, le père répond : “Me lever ce matin.”
Encore un magnifique Prix PULITZER !...

lundi 14 juin 2010

Long John Silver tome 3 : Une BIEN lente remontée...


Dorison et Lauffray ont prolongé la vie de Long John Silver, le héros de Stevenson. Super idée ! et Depuis 3 tomes nous suivons son aventure vers la cité de Guyanacapac au côtés de Lady Hastings et de son équipage. L'ambiance lourde et oppressante de ce fleuve sud-américain est bien rendue et on a presque envie de lire cette histoire par 35° dans une chaleur moite pour être encore plus plongé dans l'univers de Long John...
J'avais volontairement attendu le 3eme tome pour lire ensemble le 2 et le 3... J'aurai dû attendre le 4 ! pour les lire à la suite ! Car l'histoire avance un peu trop tôt lentement à mon goût... Mais c'est la tendance un peu "commerciale" de certaines grandes séries, hélas !

mercredi 9 juin 2010

Fournier est capable de tout ?... même du médiocre !



Une trop bien gentille nostalgie... pour Fournier qui se remémore sa jeunesse à la ferme de son peut-être futur beau père dans les années 60. Situations banales, reflexions attendues et chapitres bien courts pour un auteur que l'on a connu bien plus drôle, grincant et au verbe plus agile ! A peine 1 heure de lecture pour un nouveau Fournier bien décevant !...

J'ai même envie de relire des petits bouts de sa grammaire impertinente pour effacer cette lecture morne ! et puis je me lance dans Long John Silver tome 3 en plus !... Yahoooo et une bouteille de Rhum !...


lundi 7 juin 2010

Après le Handicap, peut-on rire du suicide ?

Encore une "drôle" d'histoire signée Arto Paasilinna !
Toujours doué pour nous présenter des personnages originaux à la limite du burlesque : un apprenti dompteur de visons, un capitaine en câle sèche, un homme d'affaires collectionnant les faillites, un éleveur de Rennes ou le colonel Hermanni "le pendu raté".... Tout ce joli petit monde et bien d'autres se retrouve et fonde le club des "Mortels anonymes" et parcours la Finlande et l'Europe en autocar de luxe avec pour but ultime le suicide collectif ! L'histoire est un peu facile, mais on se laisse porter par les aventures barrées de ce club d'incorrigibles "pessimistes" qui va bien sûr retrouver petit à petit le goût de vivre...(attendu)
Paasilinna ne m'a pas séduit par son style mais plutôt par ses descriptions de personnages originaux et le rocambolesque voyage de cette tout de même "joyeuse" troupe !
Du même auteur et aussi drôle :
• La douce empoisonneuse (Folio)
• Le lièvre de Vatanen (Folio)
• Le cantique de l'Apocalypse Joyeuse (celui-là me tente bien !!!!)
Et avec Paasilinna, Mazetti mais aussi Stieg Larsson (Millénium) et autres Mankell ou Läckberg ; le vent "littéraire" du Nord continue de souffler dans nos librairies et c'est tant mieux !