Suite de mes lectures "Empire"... Je viens de passer 48H (le temps réel de cette Bataille) captivé par le livre de Patrick Rambaud. Primé en 1997 par le Goncourt et le Prix de L'Académie Française, Patrick Rambaud fait le récit de la bataille d'Essling opposant troupes françaises aux troupes autrichiennes de l'archiduc du 20 au 22 mai 1809 dans la banlieue de Vienne.
La Bataille devait être un roman de Stendhal ! Et oui ! il avait plusieurs fois évoqué ce sujet de roman mais n'a pas mis en route ce projet. Rambaud s'empare du sujet pour nous conter l'effrayante bataille qui fit 10 000 morts et plus de 30 000 blessés et qui se termina par une victoire tactique des autrichiens et comme un "échec provisoire" pour les français qui affronteront de nouveau les autrichiens à Wagram les 5 et 6 juillet suivant.
Le roman est une suite bruyante et brillante des cris des hussards, des grondements de canons, des hurlements des victimes; c'est une charge le sabre au clair jour et nuit durant toute cette fameuse bataille. La disposition des armées sur les rives du Danube est si précise que les mouvements des troupes sont très bien évoqués et l'on suit les étapes de la bataille avec précision. On y croise les principaux maréchaux d'Empire dont Lannes qui sera le grand disparu d'Essling. Lannes, l'ami de Napoléon, blessé et si las de cette bataille qui vire à la défaite. Rambaud nous fait suivre aussi soldats et cuirassés au cœur de la Grande Armée, certains héroïques, d'autres lâches et profiteurs. Un excellent roman historique qui invite à découvrir la suite des romans "Empire" de rambaud : "Il neigeait" (la Berezina) et "L'absent" (L'Île d'Elbe). En attendant le récit de Sylvain Tesson sur la retraite de Russie par la Grande Armée à paraître chez Guérin en janvier.
La Bataille devait être un roman de Stendhal ! Et oui ! il avait plusieurs fois évoqué ce sujet de roman mais n'a pas mis en route ce projet. Rambaud s'empare du sujet pour nous conter l'effrayante bataille qui fit 10 000 morts et plus de 30 000 blessés et qui se termina par une victoire tactique des autrichiens et comme un "échec provisoire" pour les français qui affronteront de nouveau les autrichiens à Wagram les 5 et 6 juillet suivant.
Le roman est une suite bruyante et brillante des cris des hussards, des grondements de canons, des hurlements des victimes; c'est une charge le sabre au clair jour et nuit durant toute cette fameuse bataille. La disposition des armées sur les rives du Danube est si précise que les mouvements des troupes sont très bien évoqués et l'on suit les étapes de la bataille avec précision. On y croise les principaux maréchaux d'Empire dont Lannes qui sera le grand disparu d'Essling. Lannes, l'ami de Napoléon, blessé et si las de cette bataille qui vire à la défaite. Rambaud nous fait suivre aussi soldats et cuirassés au cœur de la Grande Armée, certains héroïques, d'autres lâches et profiteurs. Un excellent roman historique qui invite à découvrir la suite des romans "Empire" de rambaud : "Il neigeait" (la Berezina) et "L'absent" (L'Île d'Elbe). En attendant le récit de Sylvain Tesson sur la retraite de Russie par la Grande Armée à paraître chez Guérin en janvier.
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