Gallimard et Folio continuent de mettre en avant les innombrables romans et reportages de Jeff.
Voilà que ressort le premier reportage de Kessel écrit en 1926 sur la Syrie. Des pages d’une surprenante actualité...
Kessel vient de Palestine où il a suivit
A l'époque la Syrie était encore sous mandat français, le journaliste y rencontre le capitaine Collet, un officier incroyable à la tête de ses brigades tcherkesses. Troupes accueillies par l'Empire Ottoman après les guerres du Caucase. Ils mènent au cœur de la Syrie des actions incroyables de bravoure et d'héroïsme face aux rebelles syriens qui, fidèles aux enseignements du colonel Lawrence, continuent les actions de rebellions en coupant les voies de chemin de fer (non pas à la dynamite mais à l'aide de bourricots qui tirent les rails déboulonnées !)
Cela permet à Kessel de faire certains trajets en avion et d'y retrouver une ambiance déjà si bien décrite dans "L'équipage" puis plus tard dans "Vent de sable".
Il rencontre des personnages de légende comme le "Roi du bled" le capitaine Muller mais surtout le Capitaine Collet et ses plus de 500 cavaliers s'illustreront plus tard avec la Forces françaises libres. Des personnages qui ne s'inventent pas et qui parsèment si bien la vie aventureuse de Kessel.
En miroir à ce reportage, je vous invite à lire les écrits de Kessel sur les premiers fondateurs de ce qui sera l'Etat d'Israël : "Les fils de l'impossible" et "Terre d'amour et de feu". Tous ces témoignages de héros involontaires et discrets sont au cœur de tant d'évènements qui feront le XXème siècle si bien suivis par Kessel !
Après la lecture de "En Syrie" je repense à mon post de février dernier sur les Carnets de Homs de Jonathan Littell et les tous les combattants oubliés de ce pays toujours en conflit.
Kessel vient de Palestine où il a suivit
A l'époque la Syrie était encore sous mandat français, le journaliste y rencontre le capitaine Collet, un officier incroyable à la tête de ses brigades tcherkesses. Troupes accueillies par l'Empire Ottoman après les guerres du Caucase. Ils mènent au cœur de la Syrie des actions incroyables de bravoure et d'héroïsme face aux rebelles syriens qui, fidèles aux enseignements du colonel Lawrence, continuent les actions de rebellions en coupant les voies de chemin de fer (non pas à la dynamite mais à l'aide de bourricots qui tirent les rails déboulonnées !)
Cela permet à Kessel de faire certains trajets en avion et d'y retrouver une ambiance déjà si bien décrite dans "L'équipage" puis plus tard dans "Vent de sable".
Il rencontre des personnages de légende comme le "Roi du bled" le capitaine Muller mais surtout le Capitaine Collet et ses plus de 500 cavaliers s'illustreront plus tard avec la Forces françaises libres. Des personnages qui ne s'inventent pas et qui parsèment si bien la vie aventureuse de Kessel.
En miroir à ce reportage, je vous invite à lire les écrits de Kessel sur les premiers fondateurs de ce qui sera l'Etat d'Israël : "Les fils de l'impossible" et "Terre d'amour et de feu". Tous ces témoignages de héros involontaires et discrets sont au cœur de tant d'évènements qui feront le XXème siècle si bien suivis par Kessel !
Après la lecture de "En Syrie" je repense à mon post de février dernier sur les Carnets de Homs de Jonathan Littell et les tous les combattants oubliés de ce pays toujours en conflit.
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