Ce n'est pas le nom de l'hopital parisien mais de l'appartement où Colombe Schneck a passé son enfance, situé dans la rue eponyme. Appartement vendu après le décès de sa mère. Ce roman ne porte pas sur ce décès là mais sur le deuil de cet appartement et sur celui de son enfance. Colombe Schneck nous ramène donc dans les années 70 et 80 dans un Paris bourgeois où elle mène une vie joyeuse, foisonnante, baroque et inscouciante... Par des descriptions riches de souvenirs et à travers les sens (toucher, sentir, voir,...) on partage vite avec elle toutes ces petites choses propres à notre enfance. Ces confidences attachantes, drôles, émouvantes, magiques sont racontée de façon simple et juste. Cet appartement que l'on ne peut cambrioler, parce qu'il est fait de souvenirs, d'émotions et d'histoires, on en a tous un en tête... surtout moi qui partage avec Colombe Schneck une même époque et une même douleur, la perte de nos mères.
Sur la couverture, Colombe écrit : "Est-ce qu'on me pardonnera d'avoir été aimée à ce point ?"
la question ne se pose même pas...
Paru en poche chez J'ai Lu en Août 2010.
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