Difficile d'échapper aux commentaires et critiques sur le dernier livre d'Olivier Adam en cette rentrée littéraire... Et même si beaucoup le disait "congourable" et qu'il ne figure dans aucunes des 4 grandes listes de présélections aux prix littéraires, le roman se vend et fait de très nombreux nouveaux fans d'Adam ! Pour ma part, déjà séduit par ses romans précédents : "Des vents contraires", "Le cœur régulier" et par l'adaptation de "Je vais bien ne t'en fait pas", j'ai été aussi conquis par le roman et l'écriture d'Olivier Adam.
Une nouvelle fois, on retrouve ce qui constitue l'univers d'Adam : les blessures de l'enfance, l'absence, la séparation, le retour à l'enfance, l'incommunicabilité mais aussi la banlieue "pavillonnaire", la côte bretonne et ses embruns tout cela à travers le parcours de Paul Steiner, le double de papier d'Adam qui erre entre son refuge breton et sa banlieue de jeunesse et cherche à définir où est réellement sa place. Lisière, périphérie, confins, marges, que de noms qui évoquent le bord, la frontière qui sépare le personnage de son milieu d'origine. Cette séparation qui est fissure, puis faille voire gouffre en avançant dans le roman. Certaines critiques vont jusqu'à parler de "roman social" tellement Adam y dresse le portrait d'une génération et je pense que beaucoup de ses lecteurs se retrouvent dans ces phrases longues, descriptives, riches qui évoquent ces morceaux de jeunesse perdue.
On est séduit, touché, irrité parfois mais surtout emballé par ce rythme et cette écriture et bien sûr étonné par son absence dans les sélections de l'automne; Cela ne m'empêche pas de partager cette lecture et de continuer à découvrir d'autres romans et nouvelles d'Adam.
On est séduit, touché, irrité parfois mais surtout emballé par ce rythme et cette écriture et bien sûr étonné par son absence dans les sélections de l'automne; Cela ne m'empêche pas de partager cette lecture et de continuer à découvrir d'autres romans et nouvelles d'Adam.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire