mardi 26 juin 2012

RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT. Delphine de Vigan raconte "sa mère".

Une image en noir et blanc d'une séduisante femme la cigarette à la main. Derrière cette image forte et graphique, de très nombreux lecteurs se sont plongés dans la vie de Lucille, la mère de Delphine de Vigan, femme de son époque mais atteinte de trouble bipolaire. Une famille animée, nombreuse, complexe, joyeuse et pourtant dévastée. On accompagne Delphine de Vigan tout au long de la quête du parcours de sa mère sans voyeurisme mais avec un certain attachement pour cette femme fragile, discrète et dont le portrait complexe se précise dans l'enchaînement des évènements. On arrive à cette femme en noir, le noir du deuil, le noir de la mort, le noir de l'encre qui voit enfin le mot "maman" se composer à l'heure où l'auteur va découvrir le corps de sa mère suicidée. Une quête dont l'écriture est chargée d'émotions et qui aide à comprendre une mère différente au parcours chaotique et fragile mais qui reste une mère. 

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