36 ans ! Voilà presque 36 ans que "Le Lion" Joseph Kessel nous a quitté ! Et ce n'est qu'en ce début d'année que sort le récit de Georges Walter sur le crépuscule de la vie de Kessel. Un témoignage absolument magnifique et qui résonne curieusement en l'absence de son auteur pour le porter puisque Georges Walter s'est éteint lui-même en octobre 2014 juste après avoir posé le mot "fin" à cet ouvrage. Les amateurs de la magnifique bibliographie du grand Jef (Sur la piste du Lion de Yves Courrière) apprécieront ce nouvel éclairage sur ces derniers moments. Georges Walter qui a partagé l'intimité du couple Kessel revient sur son cercles d'amis, sur Michèle la dernière épouse de Kessel et son addiction à l'alcool, sur les "faux" amis ou proches de Kessel et surtout sur ce livre "interdit" que Kessel n'arrivait pas à entamer. A partir des carnets personnels de sa mère, Raïssa Kessel, il a longtemps rêvé de partager le parcours incroyable de cette famille russe, dont les parents nés à Orenbourg en Russie partiront pour l'Argentine, où naquit Joseph, puis à Nice et enfin à Paris.
Les 200 pages des carnets de Raïssa resteront donc secrets et Jef n'arrivera pas à "écrire" cet ultime livre.
Le récit de Georges Walter, plein d'amitiés, de respect et d'admiration, m'a enchanté. Il raconte avec beaucoup de sincérité le quotidien de Jef et de Michèle entre Paris, Avernes (leur maison du Vexin où Jef s'est éteint) mais aussi à Préville dans les Pyrénées où Michèle était soignée pour son alcoolisme chronique. On est "à côté" de Jef et Geroges lors de ces repas partagés, de ces moments de pure amitié à Avernes ou dans le Berry où chacun s'attablait pour écrire.
Une belle lecture qui donne une nouvelle fois envie de me replonger dans les romans de Kessel et dans la très belle biographie d'un autre "fils de Kessel" : Yves Courrière. Les années passent, mais Kessel reste un monument, "une figure irremplaçable" comme le disait Romain Gary à qui on annonçait au décès de Jef qu'un fauteuil se libérait à l'Académie.
Je termine par le fameux rite kesselien :
V Dobri tchass !
S Bogom !
;-)
Les 200 pages des carnets de Raïssa resteront donc secrets et Jef n'arrivera pas à "écrire" cet ultime livre.
Le récit de Georges Walter, plein d'amitiés, de respect et d'admiration, m'a enchanté. Il raconte avec beaucoup de sincérité le quotidien de Jef et de Michèle entre Paris, Avernes (leur maison du Vexin où Jef s'est éteint) mais aussi à Préville dans les Pyrénées où Michèle était soignée pour son alcoolisme chronique. On est "à côté" de Jef et Geroges lors de ces repas partagés, de ces moments de pure amitié à Avernes ou dans le Berry où chacun s'attablait pour écrire.
Une belle lecture qui donne une nouvelle fois envie de me replonger dans les romans de Kessel et dans la très belle biographie d'un autre "fils de Kessel" : Yves Courrière. Les années passent, mais Kessel reste un monument, "une figure irremplaçable" comme le disait Romain Gary à qui on annonçait au décès de Jef qu'un fauteuil se libérait à l'Académie.
Je termine par le fameux rite kesselien :
V Dobri tchass !
S Bogom !
;-)